le comportement chez les haplos

Les haplochromis sont un vaste groupe de cichlidés que l’on retrouve dans
toutes les parties du Lac.

Chilotilapia, Copadichromis, Ctenopharynx, Cyrtocara, Hemitaeniochromis, Hemitilapia, Mylochromis, Nyassachromis, Otopharynx, Placidochromis, Protomelas, Sciaenochrmis, Stigmatochromis, trematocranus.

On rencontre certains de ces poissons dans l’habitat rocheux tels les protomelas.
Il existe un grand nombre de variétés géographiques où l'on retrouve des représentants de cette espèce. Chaque localité possède son P Taeniolatus ou son P fenestratus. Ces poissons consomment les particules alimentaires tombées dans l’eau.
P fenestratus possède un mode alimentaire original: il arpente les fonds couverts de sédiments en soufflant sur le sable dans le but de découvrir crustacés et insectes.
Le P similis vit dans les baies plantées de vallisnérias et se nourrit des algues incrustées sur ces plantes.
Protomelas sp steveni taiwan vit à des profondeurs de plus de 10 mètres, il forme des groupes qui fourragent et se nourrissent sur les aufwuchs.

Dans les grottes se trouvent les Otopharynx. L’un des plus connus est O lithobates Zimbabwe Rock; il est localisé dans la réserve. Le Lake Malawi National Park, se situe dans le sud autour de Cape Maclear et des îles environnantes.
Détritivore, ce groupe se nourrit en fouillant le sol,par contre O heterodon est attiré par les matières en suspension.

Adaptés morphologiquement à la pleine eau, les Copadichromis et les Nyassachromis sont appelés utakas. Planctonophages, ils trouvent ce dernier en pleine eau et le happent grâce à leur mâchoires protractiles.
On les retrouve en d’immenses bancs évoluant au gré des déplacements des nuages de plancton. Beaucoup de représentants de ce genre regagnent la côte pendant la période de frai. Les mâles construisent alors des nids ou creusent des cratères dans le sable ou autour des rochers. IIls défendent un territoire limité en attendant qu'une femelle féconde descende alors à leur rencontre.
Par la suite, elles se regroupent près des côtes avant de relâcher leurs alevins en d'immenses bancs et de repartir vers le large.

Sur les fonds sablonneux existe une espèce bien connue des aquariophiles : le Cyrtocara moori. Surnommé « le bossu bleu » il fait partie avec le Protomelas anneciens, le Placidochromis electra et le P phenochilus des suiveurs bleus ! C'est à dire qu'ils picorent les particules comestibles soulevées par les travaux de terrassement de leur hôte. Ainsi, sans territoire fixe, on les retrouve escortant sans relâche un grand Lethrinops ou un Fossochromis rostratus.
Parmi les haplochromiens, on retrouve un piscivore bien connu des amateurs : Sciaenochromis fryeri. Souvent confondu à tort avec Haplochromis ahli , espèce distincte existante. Cette torpille bleue métallique est rencontrée dans tout le lac; elle conserve sa robe de frai toute l’année. Son régime est composé de petits mbunas chassés au milieu des rochers.
Stigmatochromis possède le même comportement mais il est moins rencontré, vivant reclus en embuscade dans l’habitat rocheux. C’est un vrai spectacle que d’observer ces deux petits prédateurs fondre sur leur proie après avoir effectué une approche tactique et délicate.

Un autre genre est caractérisé par une ligne oblique longitudinale plus ou moins marquée. Les Mylochromis ont des formes et des comportements disparates. Certains sont taillés pour la course signe d’un régime piscivore, d’autres présentent un corps plus haut et un museau allongé consomment des insectes en fouillant le substrat.
Ces poissons sont de grands nageurs, il est donc nécessaire de leur offrir un espace vital conséquent.
Le tempérament des haplos ne permet pas de faire cohabiter plusieurs mâles d’une même espèce.
Offrir deux à trois femelles est salutaire, cela permet de limiter l’aggréssivité du dominant.
D’un tempérament timide, la cohabitation avec les turbulents mbunas est aussi déconseillée, aussi Aulonocaras et Lethrinops seront des compagnons adéquats.
Une composition d’espèces bien distinctes est nécessaire afin d’éviter tout risque d’hybridation.
Comme tous les poissons , les haplos sont des incubateurs buccaux pharyngiens maternels. Dans leur milieu naturel Les haplos se reproduisent par saison, suivant le rythme de l’effervescence de plancton.
Dans nos aquariums, lorsque que leur maintenance est optimale, ils se reproduiront toute l’année.

Une longue période d’acclimatation est nécessaire avant qu’ils s’habituent à leur nouvel environnement.
Afin de faciliter leur bien-être, le bac doit être aménagé en conséquence: plage sableuse et quelques roches. Les caches sont nécessaires afin que les femelles incubant ou les que les espèces inféodés à l’habitat rocheux puissent y trouver refuge.
Pour optimiser la reproduction les femelles devront être placées en isoloir après un période d’incubation s’étalant de 15 jours à trois semaines.
Leur alimentation sera composée de nauplies d’artémias puis de paillettes écrasées leur garantissant une croissance régulière et harmonieuse

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